Il est régulièrement soutenu que la démonstration de l'existence ou de l'inexistence de Dieu est un sujet hors de la portée de la science. A priori, l'existence de Dieu semble ne pas être un thème que la science puisse appréhender. Néanmoins, nous allons voir dans cet article, qu'il est possible de démontrer son existence à la condition de déterminer ce que nous appelons dieu. La question est davantage un problème sémiologique, qu'ontologique.
Nous allons soutenir dans cet article que l'existence de Dieu peut être démontrée de façon réfutable si nous posons comme prémisse que nous acceptons celui-ci comme un Principe fondamental immatériel à l'origine de toute existence. Approche des religions abrahamiques, qui décrivent Dieu comme étant créateur de toute chose, parfait, impénétrable, indivisible, immatériel et donc d'une pureté absolue ou نور [nūr]. La notion de néant elle-même étant étrangère à ce Principe, car n'existant que de façon abstraite. Nous allons voir que la matière, l'espace et le temps n'existent pas par soi-même et émergent a posteriori, et qu'un Principe impersonnel réside à la source de cet accident et est un potentiel pur, plus fondamental que le temps et l'espace.
(Cor. 36:82)
Avant d'entrer dans le cœur du sujet, pointons d'abord certains acquis scientifiques dont nous allons user dans cette démonstration. Acquis scientifiques renforçant notre thèse, mais qui ne sont pas indispensables à notre présente démonstration.
Un second prémisse consolide également notre thèse, c'est le côté non déterministe, acausal et probabiliste de la mécanique à l'échelle infinitésimale. Selon la physique quantique, le déterminisme apparent du monde macroscopique surgit à l'échelle macroscopique et se dissipe au niveau subatomique. Ainsi, les lois de la physique apparaissent à leur source comme une conséquence stochastique de la mécanique quantique obéissant à la loi de probabilité. Selon cela, il ressort que toute loi physique est susceptible de faillir statistiquement [3]. Aussi, notre présente démonstration se positionne en amont de tous les modèles d'univers.
(Cor. 54:50)
L'espace émerge et se construit donc par l'effet de quelque chose de plus fondamental. Nous montrerons plus loin que seuls les modèles d'univers fermés peuvent être viables, même si la partie observable de l'univers semble permettre d'imaginer un univers ouvert potentiellement infini.
■α. Si l'univers sensible existe, et si j'existe ; et si je suis le produit d'un hasard aveugle ; et si le temps n'a pas de commencement ou de limite absolue et/ou l'espace de limite absolue : alors la probabilité que j'existe est non nulle et j'ai une infinité d'opportunités de me former, et il y a une infinité de multiples de moi-même depuis l'éternité ou dans l'espace sans limite.
■β. Or, si il existe une infinité de multiples de moi et de l'univers probable sensible, alors cela nécessite que strictement tout ce qui est physiquement probable a une probabilité égale de 1 d'être survenu une infinité de fois autour de moi, à chaque instant, sauf à accepter une finalité privilégiant la version stable de mon univers. Vu que les multiples de moi-même vivant des expériences chaotiques seront statistiquement infiniment plus nombreux que ceux qui sont confinés dans un univers strictement stable, étant donné que la masse d'événements instables est infiniment plus importante que le nombre d'événements stables géométriquement limités par des règles rigoureuses.
■γ. Ainsi, la probabilité de me trouver dans un univers se maintenant stable serait nulle, tandis que la probabilité que mon univers présent tourne au chaos à chaque instant serait de 1. Or, mon univers est rigoureusement stable, par conséquent il est évident que le temps doit avoir un commencement absolu, et que l'espace doit avoir une limite absolue.
Ce qui signifie que si le temps ou l'espace n'ont pas de limite ultime, la probabilité de se trouver dans un univers cohérent et stable devrait tendre à 0 à chaque instant, un type d'univers stable jusqu'à un instant i étant une variété marginale d'univers jumeaux instables. En effet, si il y a une infinité d'univers avec des multiples de moi à l'infini, tout événement probable doit survenir en chaque point et à chaque instant dans n'importe quel type de multiple de ces univers : par exemple, un astéroïde de taille ou de forme quelconque heurte la Terre, un séisme violent détruit la civilisation, un trou noir avale la planète, une pandémie rase l'humanité, je subis des mutations massives me transformant en strictement n'importe quoi, ..., en sorte que, à moins de soutenir qu'une finalité absolue favorise la stabilité de l'Univers, l'espérance de se maintenir dans un univers stable aurait une probabilité tendant à 0, et une probabilité de chaque type d'univers à virer au chaos tendant à 1 à chaque instant.
Nous avons exposé le théorème faible, du paradoxe ω (oméga), qui montre que l'univers ne peut pas être éternel tout en étant cohérent. La version forte de notre théorème, montre que même compact, avec un commencement absolu dans le temps et une limite spatiale, l'Univers ne peut exister en nombre infini et demeurer organisé, sans une finalité. La physique quantique se fonde sur l'acausalité, or, dans une telle condition le taux de dispersion est également maximal, avec une variance théorique infinie.
En effet, nommons n(x), une anomalie quelconque qui survient dans l'univers, dans le cadre de la physique quantique : apparition d'un objet ou d'un nombre quelconque d'objets par effet tunnel, comme disparition d'un objet ou d'un nombre quelconque d'objets existant par désintégration. Il faut que pour tout n(x) non nul, strictement tout n(x) se soit réalisé une infinité de fois, car ∀ n(x) ≠ 0 ; ∞ n(x) = ∞. Il existe donc une infinité d'exemplaires de strictement chaque type d'univers théoriquement possible, depuis un univers totalement plein jusqu'à un univers complètement vide. La stabilité de lois physiques en devient impossible, et la complétude affirmée de la physique quantique consolide cette conséquence et la vérifie. Point souligné par Albert Einstein avec sa célèbre citation : "Dieu ne joue pas aux dés" [13].
A, ∑Ui (ensemble de tous les univers potentiels en un instant i.)
▪A'', {a''1i, a''2i, a''3i,...} ∑Umi (ensemble des univers où j'existe même en un instant unique)
A' ; {a'1ωi, a'2ωi, a'3ωi,...}, ∑Ui+1 (ensemble des univers potentiels en un instant i+1)
⊢ A'' ≺ A' (alors les univers stables sont négligeable comparé aux univers chaotiques où j'existe)
∴∀ a''i Ǝ ∞a' i+1
Pour se représenter cette situation, imaginons ce qui devrait pouvoir arriver dans un tel Univers. Des objets quelconques inertes ou vivants, unique ou en quantité quelconque, émergeant du vide de l'espace pourraient apparaître n'importe où autour de nous pendant que nous lisons cet article, et ce à n'importe quel instant, chaque cas s'étant produit une infinité de fois à l'identique, ou au contraire les objets se trouvant autour de nous pourraient un à un se désagréger par radiation α (un seul ou un nombre quelconque de ceux-ci). En sorte que la probabilité de se trouver dans un univers où cela ne se produirait pas tendrait à zéro.
Chaque configuration géométrique de l'univers s'étant produit strictement une infinité de fois, pour chaque instant isolé, l'existence d'un univers stable et persistant ordonné serait absurde. Probabilité si indéfendable, qu'accepter une telle hypothèse serait infiniment plus incohérent que de croire en strictement n'importe quoi. Une telle hypothèse conduit donc à une entropie maximale où le fait de se trouver ici à lire cet article serait absurde. Aberration évidente et inacceptable, qui conduirait à la mort de la science et de la logique.
E. La Nécessité d'Un Commencement Ultime :
"Nous n'avons créé les cieux et la terre et ce qui est entre eux qu'en toute vérité et [pour] un terme fixé."
(Cor. 46:3)
La croyance en Dieu découle de ce qu'intuitivement, nous ne pouvons pas accepter que la matière existât de toute éternité sans qu'il n'y ait un commencement ultime. L'alternative consistant à supposer que cela est peut-être simplement un raisonnement erroné, ne consiste pas en une preuve. L'acceptation a priori de cette hypothèse comme acquise consiste en une distorsion logique. Or, l'intuition qu'il doit forcément y avoir un commencement ultime se conforte, lui, par plusieurs démonstrations vérifiables.
La réalité d'un commencement inévitable de l'Univers a été démontrée avec le théorème BVG. Il a ainsi été démontré qu'un multivers à inflation éternelle croissant en volume et existant depuis l'éternité ne peut pas se construire mathématiquement, et qu'il doit avoir un début. Il y a été démontré par la même qu'un multivers cyclique subirait l'entropie selon la seconde loi de la thermodynamique qui interdirait qu'il puisse être éternel, et enfin, été démontré de même qu'un univers stationnaire, en conformité à la nature acausale de la mécanique quantique, serait impossible sans un commencement, et subirait l'accablant effet destructeur de l'entropie [9].
Si le temps existait véritablement de toute éternité, ou si l'espace existait vraiment et n'avait pas de limite dimensionnelle ultime nous aboutirions au chaos (paradoxe ω). Nous avons démontré supra, que dans pareilles conditions, la probabilité de se trouver dans un univers demeurant intelligible de manière stable une fraction de seconde tendrait à zéro. Un commencement ultime qui est physiquement acausal constituant très précisément une création ex-nihilo de ce qui n'avait aucune raison d'exister.
D'autre part, la démonstration de la finitude de l'univers n'est pas non plus un élément nécessaire et suffisant pouvant expliquer sa propre émergence et encore moins l'ordre qui lui assure la stabilité. Accepter l'hypothèse que notre univers entier, les lois et constantes qui y règnent puisse avoir émergé sans aucune cause revient à accepter de croire en strictement n'importe quel événement. Car rien d'imaginable dans l'univers ne pourrait être moins probable que son émergence entière sans cause. Conséquence logique imparable que chacun sait intuitivement [14] sans pouvoir la démontrer par la logique formelle, chose cependant réalisée sur un superordinateur par une équipe de chercheurs en 2014 [15].
Si ne fût-ce qu'une seule particule peut se former ou disparaître sans finalité, alors dans un multivers infini, aucun ordre ne devrait pouvoir exister, et absolument tout serait physiquement équiprobable. Car aucune probabilité ne peut s'appliquer avec un taux de dispersion maximal [17].
F. Principe Divin :"Rien ne sied lui ressembler."
(Cor. 42:11)
F-1. Les Manifestations de Dieu :
■Si donc, il y a un commencement absolu, et une limite spatiale ultime, alors cela signifie qu'un Principe d'une pureté absolue a fondé cet Univers. Pureté Absolue affranchie du temps et de l'espace, se manifestant à travers les événements. En sorte que tout ce qui est perceptible soit en fait une manifestation du potentiel illimité de ce Principe. Concept qui n'est pas sans rappeler l'approche mystique comme dans le soufisme musulman. Tout l'ordre ou toute la splendeur de l'Univers dévoilant donc le potentiel illimité du Principe fondateur primordial.
□Nous avons démontré que le temps et l'espace, ainsi que toute chose qui en dépend doivent avoir une origine. Par conséquent, il faut un Principe initiateur qui ait permis à ce qui n'existait pas d'émerger. Et avons montré que ce Principe doit être parfaitement pur, indivisible, sans faille. Ce Principe peut être nommé Dieu, et cela consiste en un choix sémiologique, si nous ne concevons pas un dieu anthropomorphe.
□Nous avons montré la finitude du temps et de l'espace et souligné la nécessité de l'existence du principe encore plus fondamental que l'espace et le temps qui les génère. Or, même à imaginer un temps illimité ou un espace illimité, le fait que, comme pour la matière qui apparaît a posteriori et est donc un accident, le temps et l'espace aussi se sont révélés être susceptible d'apparaître et disparaître, et sont donc également des accidents. Par conséquent une approche verticale de la question conduit de même à la nécessité de l'existence d'un Principe plus fondamental que le temps et l'espace, qui crée, organise et détruit ceux-ci. Toute chose est la conséquence directe de ce Principe.
F-2. Un Dieu Impersonnel Sans Faille :
"Il est puissant sur toute chose."
(Cor. 33,27)
■Si ce Principe impératif n'existait pas, l'Univers n'aurait jamais existé. Si l'Univers existe, alors ce Principe existe. Pouvons-nous rapprocher cette notion du Dieu coranique et biblique ?
□Selon les acquis scientifiques, l'Univers suit des processus tels, qu'il est régi par une mécanique quantique probabiliste permettant en théorie stricto sensu tout, tel que l'émergence depuis le vide d'un papillon, ou la désintégration sous nos yeux de n'importe quel objet. Ce qui rejoint très nettement la notion de puissance illimitée, un potentiel absolu en parfaite conformité avec le Dieu abrahamique. L'ordre et l'intelligibilité de l'Univers émanant de même pleinement de ce Principe, tout n'est que la conséquence directe de ce Principe, en sorte que la perception anthropocentrique des événements nous fasse attribuer des caractéristiques telles que la volonté, la science ou la miséricorde à ce Principe, ce sont là des termes empruntés à notre univers mental appliqués à ce Principe.
□Le visage de dieu étant parfaitement concevable tel que la pureté initiale absolue épurée jusqu'aux notions de temps, d'espace et de néant.
"Tout doit périr, sauf son visage. À lui appartient le jugement; et vers lui vous serez ramenés."
(Cor. 28:88)
□La main de dieu signifiant sa capacité de préhension, la puissance à tout former et soutenir est donc également concevable comme le potentiel illimité de ce Principe.
□De même, la miséricorde, la beauté et autres faits observés en nous-mêmes et dans la nature émanant en première instance de ce Principe, il est parfaitement cohérent d'attribuer cela directement au Principe. Ainsi, le rapprochement de ce Principe avec Dieu est bien pertinent, à condition que nous ne nous circonscrivons pas à un dogmatisme irrationnel.
Tout ce qui existe étant le produit immédiat du Principe créateur, la beauté de la création en dénonce la beauté tel un habit moulant trahit la beauté d'un corps.
F-3. Au Delà Du Temps :
Le Principe étant à la source et hors de la portée du temps, il apparaît que lui attribuer des caractéristiques telles que l'intelligence ou le raisonnement devient inutile. En effet, pour parler de raisonnement, il faut demeurer dans le cadre de l'écoulement du temps. Or, cela correspond très exactement avec la notion coranique de Dieu. Etant donné que tout ce qui se concrétise émerge immédiatement et que cela est le produit unique de ce Principe absolu. Ce qui rejoint nettement l'idée que quand "Dieu veut une chose cela devient aussitôt". Ainsi, la notion de volonté qui consiste en une lecture à contresens des événements, n'est autre que la perception de celui-ci. Tout comme les notions de Visage de dieu, de Main de dieu, de beauté, ou de miséricorde mentionnées plus haut.
F-4. Notion de Volonté :
La notion de volonté concernant le Principe, quoi que liée à la sémantique humaine correspond ontologiquement avec un paradoxe existentiel. À savoir qu'à l'échelle quantique le déterminisme est annihilé pour céder la place à une disparition de toute causalité implicite. Or, comme soulevé plus haut, en principe la physique quantique permet que de la matière disparaisse ou apparaisse, qu'elle s'organise de façon chaotique. Voire même que l'espace se déforme. Pourtant, cette attente théorique est définitivement violée par un ordre permanent d'une subtile stabilité, de façon fidèle à des ajustements fins. Cela correspond donc ontologiquement avec ce que nous nommons volonté. Tandis que pour le Principe créateur, le temps n'ayant aucun effet, absolument rien ne s'interpose entre une volonté hypothétique et l'effet : le temps et l'espace mêmes étant les fruits de son effet ultime.
Comme pour un dessin en noir et blanc, dont les tracés en noir font ressortir une image, l'absence de chaos quantique à l'échelle macroscopique fait ressortir l'ordre. Ce qui suggère une volonté organisatrice intelligible.
L'existence de l'ordre et de la stabilité implique donc non seulement une intervention initiale par un Principe plus fondamental que l'espace, le temps et des lois physiques, mais implique en outre une finalité. Car, même non infini, l'univers s'est organisé suivant un chemin très restreint parmi tous les chemins potentiels. Car le nombre de chemins ne conduisant pas à la continuité de la vie intelligente ou à sa destruction domine mathématiquement les configurations où elle se conserve.
En lieu et place de strictement chaque configuration où j'existe paisiblement, il pourrait exister n'importe laquelle d'entre toutes les configurations où je suis détruit à l'instant suivant. Pour un cas précis d'un géocroiseur percutant la Terre l'instant suivant avec une forme, une composition, un angle, une vitesse données, il y a des configurations potentielles innombrables avec la même configuration, mais avec une variation infime comme l'état de spin d'une quelconque particule quelque part dans l'univers au moment de l'impact, en passant par une unité masse (de Planck) unique différent pour une seule particule, ... , jusqu'à une organisation différente de l'ensemble du restant de l'univers hormis soi au moment de l'impact. L'existence de l'ordre et de la stabilité implique donc une finalité et une sélection rigoureuse parmi tous les possibles.
G. Eclaircissements Sur Certaines Hésitations :
G-1. Pourrait-il exister une infinité d'univers, impliquant qu'il doive exister des univers depuis l'éternité ?
G-1.1. L'éternité implique une récursivité sans limite de toute version exacte d'univers, où chaque variante d'univers se réalise de manière répétée et infinie dans le temps et l'espace éternels.
Même si il existait une infinité de lois diverses, l'éternité implique que la seule possibilité d'une itération sans limite de tout ce qui est d'une probabilité non nulle, se reproduit effectivement un à un à l'infini et sans limite de tout temps.
Définissons l'ensemble de tous les univers possibles comme U. Organisons successivement U en sous-ensembles G, où chaque G représente successivement un ensemble d'univers de taille croissante (deux univers, trois univers, quatre univers, etc.).
Dans cette organisation, chaque sous-ensemble G se répète à l'infini à chaque échelle de grandeur, par combinaison de toutes les versions possibles des univers dans G.
Ainsi, à chaque niveau de G, toutes les combinaisons possibles des versions d'univers dans G sont reproduites de manière infinie dans le temps éternel, car l'éternité implique une récursivité sans limite.
Par conséquent, chaque version de l'univers, représentée par un membre de G quelconque dans U, a une probabilité égale de se réaliser, puisque toutes les possibilités se réalisent de manière égale et infinie à chaque échelle de grandeur.
Ainsi, aucune version spécifique de l'univers ne peut être prépondérante sur les autres en termes de densité de probabilité, car chaque version se réalise de manière équivalente dans le cadre de l'éternité organisée par chaque sous-ensemble G.
■ Formulation LF:
1. Q(x) : "x a une probabilité non nulle".
2. E : "absence de limites temporelles (éternité)".
3. P(x) : "x se réalise à l'infini de tout temps".
∀x (Q(x) ∧ E → P(x))
■ Pour toute proposition x ayant une probabilité non nulle (Q(x)) et sous la condition de l'éternité (E), alors x se réalise à l'infini de tout temps (P(x)).
■Nous avons montré avec le théorème du paradoxe ω qu'il ne peut pas exister une infinité d'univers, et de la stabilité. Même si il est théoriquement permis de l'envisager, il s'avère que cela est insoutenable.
G-1.2. Il peut exister des infinis plus grands ou plus petits (théorème de Cantor) sans qu'aucune ne conduise à l'éternité, puisqu'une fonction f(x), peut avoir une limite soit en l'infini soit en L (fini).
Si nous supposons qu'il existe une infinité d'univers, deux cas de figures sont possibles. Soit il y a une chronologie Trans-universelle, soit non.
■ Dans le cas où il y a une chronicité au-delà de la frontière du big bang, imaginons que chaque univers parmi une infinité d'univers tous différents se rajoute à l'ensemble des univers déjà apparus avant lui ou en dehors de lui. Représentons l'ensemble de tous les univers différents dans une boule fermée, par des points : chaque nouveau type d'univers se rajoutant à la boule, sous la forme d'un point. La surface de la boule représentant le seuil atteint jusqu'ici, et l'extérieur de la boule les univers encore non nés. Or, cela conduira inexorablement à la conclusion suivante, plus nous remontons en arrière, plus les éléments de la boule de super-univers se réduisent. Tout comme au moment du big bang, notre ensemble d'univers infinis différents se réduira à mesure de notre remontée à rebours. En sorte qu'une limite ultime soit inévitable.
Selon la théorie à inflation éternelle, l'inflation conduirait à des univers multiples au gré de l'expansion. Si chaque univers déjà formé, est représenté par un point tracé dans une boule, en retournant en arrière il doit arriver qu'il ne reste plus rien au départ.
Dans l'hypothèse d'un univers cyclique, si nous représentons chaque univers ayant déjà eu lieu par un point tracé dans une boule fermée : à reculer dans le temps, il ne restera également plus rien au départ.
■Dans l'hypothèse des modèles d'univers stationnaire, ou de multivers branaire, nous pouvons de même transposer ce raisonnement à chaque mouvement de particule physique. Nous pouvons représenter, au lieu des univers déjà formés jusqu'ici, la quantité de mouvements planckiens sous forme de points dans une boule fermée. En sorte que dans un passé éloigné la boule des mouvements s'annihile totalement
[16]. Ce qui implique que, comme cela a déjà été vérifié pour l'origine des particules, dans l'hypothèse d'un multivers branaire, il doive exister une origine ultime aux branes, car le raisonnement supra est imparable.
Pour l'hypothèse d'un univers stationnaire, et pour le modèle branaire, toute quantité de mouvements ayant déjà eu lieu dans le multivers qui doit continuer à évoluer pour être éternel peut être représenté par une infinité de points composant une boule fermée, en reculant dans le temps, il ne doit plus rien rester.
Si le big bang n'était qu'un incident d'une série infinie de big bang, si je représente l'ensemble des univers ayant précédé notre propre big bang par des points dans une boule. En remontant en arrière, la boule perdra tous ses éléments pour se terminer par un tout premier big bang, et inexorablement disparaître.
□Il pourrait sembler que choisir de représenter les univers naissant, dans une boule fermée, peut consister en un choix arbitraire ? Imagions donc un milieu semi-infini, soit un espace euclidien infini coupé par un plan. La partie côté (disons) A, noire, étant emplie de points, représentant un à un chacun des univers déjà nés, et l'autre partie blanche, côté B étant encore vide.
□Arrêtons-nous sur la partie A, découpons-la en un maillage composé de volumes de cubes de dimension n, un cube sur deux étant retiré et placé symétriquement dans la partie B comme pour un damier à trois dimensions. Après cette manipulation, nous obtenons un ensemble homogène qui n'est pas plein. Si nous serrons les cubes noirs en un seul bloc, et repoussons les cubes blancs vers les extrémités nous retrouvons une boule recouvrant un espace séparé borné et compact.
■Si par contre il n'y a pas de chronicité au-delà du big bang, alors il n'y a pas d'éternité et des feuilles d'univers naissent en parallèle, à la frontière de Planck, et nous nous trouvons dans un multivers contenant une multitude d'univers parallèles émergeant à la frontière de Planck. Le raisonnement supra est applicable à chaque univers distinct, indifféremment de leur nombre. Le temps et l'espace débutent à cette frontière. Il n'y a pas d'avant, car le temps et l'espace naissent à cette limite, et la totalité du multivers est créé ex nihilo.
Si il n'y a pas de chronicité et qu'il existe une multitude d'univers, alors la totalité du multivers est né au mur de Planck. Le temps a débuté en parallèle pour chaque feuille d'univers indépendamment. Il n'existe donc pas d'éternité.
Si il existe une multitude d'univers sans connexion spatio-temporelle, alors ils sont tous issus en parallèle, l'entièreté du Multivers est alors issu du mur de Planck, selon différents chemins spatio-temporels.
□Toute matière est un accident. Si nous concevons une infinité d'univers, il est acquis que strictement chacun de ceux-ci est créé a posteriori.
G-2. N'est-il pas envisageable qu'une infinité de constructions différentes soient possibles, en sorte que tout univers ne puisse pas exister de façon garantie ?
■Pour qu'une infinité de constructions différentes soit permise, il faut soit un espace continu, soit un espace discret sans bord. Un espace continu, avec ou sans bord, dans lequel une infinité de constructions différentes est possible ne peut pas être ordonné, à moins d'admettre l'existence d'une finalité d'une infinie précision (cf. C-6).
□Pour des raisons évidentes liées au problème de la mesure, dans le cadre du formalisme théorique, l'espace est impérativement discret, délimitant donc le nombre de phénomènes probables par volume d'espace-temps. Pour chaque volume d'espace, il y a des valeurs en termes de masse, charge, état de spin, position, vitesse etc., strictement limités suivant les constantes physiques nécessaires à sa stabilité. Donc, par unité de temps le nombre d'événements probables absolu est fini. Toute théorie avec un modèle conduisant à appeler une probabilité de 1/∞ est infalsifiable, non mathématisable et ne répond pas aux critères de vérifiabilité. Soutenir un tel modèle impliquant d'admettre strictement n'importe quelle assertion : rien ne pouvant être moins probable.
□ En astrophysique, tout espace probabilisable doit se fonder sur des unités de type unités de Planck (extremum) pour répondre aux conditions de mesurabilité (filtre), ce qui les rend discrets. Ces familles d'unités de mesures se délimitent en termes de fermés : [a1,b1], [a2,b2], ..., [ai,bi]. Vu qu'un univers matériellement infini exigerait une masse volumique (ρ) initiale infinie, la topologie de l'univers est donc séquentiellement fermée et cofinie (son complémentaire Xc est un ensemble vide). Soit x, le nombre de tous les univers probabilisables, tel que [X] ≡ [u1,uj]. L'intervalle [u1,uj] comprenant la série de toutes les combinaisons systématiques probables de ces unités entre-elles. Alors, le produit de tous ces univers comprends toutes les configurations permises dans [u1,uj]. Tout espace discret et fini est compact. Le produit d'espaces topologiques compacts est compact (théorème de Tychonov). L'Univers est alors précompact, complet et borné. Et tout sous-espace de celui-ci est fini.
□Prenons pour hypothèse qu'il existât une infinité d'objets de tailles et de compositions différentes. Nous pouvons associer strictement chacun de ces objets à l'un des nombre réels. Si nous disposons d'un coffre infini avec une infinité de casiers, il devient possible de placer pour chaque nombre réel une bille dans au moins un casier sur une seule rangée, d'intercaler encore une infinité de billes en déplaçant chacune des billes de cette première série et répéter cela à l'infini (cf. hôtel de Hilbert), et ensuite réitérer cela respectivement en largeur et en profondeur. Or, si nous pouvons en outre vider et refaire l'exercice une infinité de fois, il aura été placé une infinité de billes en contrepartie de chaque nombre réel dans le coffre infini de manière sûre. Nous pouvons remplacer les nombres par les univers possibles, le coffre infini par un espace infini, et les répétitions par un temps infini. Chacun des dits objets existant perpétuellement en nombre infini, puisqu'il n'y a ni départ, ni fin en terme de limite mathématique. L'espace étant généré par le big bang, et non emprunté à un espace existant a priori, il peut en théorie coexister une infinité d'univers sans que ceux-ci se gênent.
L'hôtel infini de Hilbert, démontre l'équivalence entre différents infinis equipotentiels. Il est mathématiquement définitivement permis d'ajouter une infinité d'objets dans un univers infini.
G-3. N'y aurait-il pas toujours plus d'univers intelligibles suivant le théorème central limite et la loi normale ?
■Une fonction ne peut obéir à la loi normale avec un taux de dispersion trop grand. Lorsqu'il en est ainsi, la variance d'un échantillon donné ne vaut que pour cet unique échantillon, indifféremment de la taille de l'échantillon. Ce raisonnement, comme les précédents découle d'une méprise de la notion d'infinis. Lorsque nous abordons la question de l'infini, tout ordre et tout équilibre disparaissent et nous entrons dans un domaine affranchi de toute mesure possible.
□À cette échelle ultime, c'est l'entropie maximale qui règne en sorte qu'il ne puisse plus y avoir d'ordre intelligible. Par exemple, focalisons-nous sur un cas particulier d'un geocroiseur percutant la planète : pour la même configuration, il doit exister une configuration identique à une exception près de l'état de spin d'une seule particule quelque part dans l'univers au moment de l'impact. Un troisième cas sur une quelconque autre particule... Ou bien sur la charge, ou la masse exacte d'une seule particule, deux particules, etc.
□C'est comme d'espérer réaliser une copie d'un Picasso, jusqu'au bout, en lançant des pots de peinture et une toile depuis le haut de la tour Eiffel, en répétant l'opération un nombre incalculable de fois. De sorte que, même si il existait sous forme résiduelle un nombre infini d'univers stables, la probabilité de se trouver dans l'un de ceux-ci serait nulle.
□La simple probabilité de la domination des états stables par les états dévastateurs rend déjà quel qu'ordre improbable dans un univers infini. En outre, la conjugaison exacte de mon univers présent physiquement accessible, en volume et en temps de Planck en cet instant précis est de l'ordre de (1080)17,419.1060 [18]. Il faudrait, si il existe une infinité d'univers, que celui-là se soit géométriquement réalisé une infinité de fois. D'un autre coté, comme calculé par le Professeur Stephen A. Nelson, la probabilité de mourir de l’impact d’un objet céleste est de 1/1.600.000, par la foudre de 1/135.000, par une tornade de 1/60.000, par un feu de 1/250, ou encore d'un accident de voiture de 1/90 [19]. Avec une infinité d'essais chacun de ces événements devrait s'être produit dans des univers jumeaux au miens, bifurquant pour chaque cas possible, avec toutes ses variantes potentielles, une infinité de fois : cas par cas, indifféremment de la marge de probabilité.
□Un raisonnement naïf pourrait laisser imaginer également une infinité de cours différents mais normaux consécutifs à chaque instant possible, contre-balançant les cas de figures. Or, des configurations anormales infinies seront à appliquer également une à une par dessus strictement chacun de ces potentiels cours d'évolution normale, instant par instant [20]. Les cas où aucune catastrophe ne se produit étant statistiquement dominés pas les cas où strictement toutes les anomalies étant géométriquement possibles détruisent cette stabilité pour chaque instant unique équivalent mais stable.
Pour absolument chaque instant jusqu'auquel tout se passe bien, il existerait une infinité d'univers jumeaux où des phénomènes détruisent cette stabilité, chaque configuration possible se reproduisant à l'exact une infinité de fois.
■L'approche simpliste affirmant que notre Univers semble si stable et si ordonné parce que simplement nous avons eu la chance de nous y être formés, ne répond ainsi pas à l'énigme de la continuité de cette stabilité, dans l'hypothèse d'un Univers infini. La continuité d'une infinité de types de constructions conduirait à ce qu'il n'y ait pas d'ensemble d'univers récursivement enumerable ni d'union dénombrable décidable par type d'univers, et une variance infinie avec σ = 0, faisant échouer un tel Univers à quel que test de normalité. Celui-ci ne serait pas mesurable ni stable, car il n'y aurait pas de contrainte décidable. Il ne répondrait pas à une loi normale, avec une entropie et un taux de dispersion maximaux.
G-4. Et si il n'existait pas un nombre infini d'univers, mais un très grand nombre dont seulement une infime partie où existe la vie ?
■Cela n'empêcherait pas qu'il faille un créateur. L'homme n'est pas le centre de l'univers, il peut exister des zillions d'univers ordonnés obéissant à des lois d'une grande richesse de variétés, sans qu'il ne faille de forme de vie partout. Tout comme l'approche anthropomorphiste induit un biais dans notre représentation mentale de Dieu, l'anthropocentrisme aussi peut induire en erreur.
Il peut exister des univers d'une extrême complexité topologique, sans qu'il n'existe dedans de forme de vie.
G-5. Et si l'espace et le temps existaient de façon chaotique et que seules les lois avaient émergé a posteriori ?
■ Un espace continu divisible à l'infini ne permet aucune stabilité. Si les lois n'existent pas, la réalisation du moindre mouvement d'un seul point d'une particule n'aurait aucune espérance de stabilité en termes de vitesse ou orientation. Elle pourrait ne jamais passer de a à b, ou y parvenir instantanément. Tout ordre serait improbable sans une finalité d'une précision infinie et soutenue. Nous avons montré cela supra (C-6).
■Si l'espace est discret, la saturation et le paradoxe ω sont immédiats, il n'y a nullement besoin d'attendre l'émergence de lois.
G-6. Ne se pourrait-il pas que les univers soient issus sans cause, simplement ?
■P(Φ) = 0. La probabilité de l'avènement d'un événement impossible est nulle. Quand Ω = Φ, c'est-à-dire un ensemble vide, la probabilité d'en obtenir quoi que ce soit est de 0. C'est comme d'essayer d'obtenir un 7 en lançant un dé qui a seulement six faces. Or, au départ l'espace comme le temps n'existaient pas.
□ Les probabilités sont applicables dans le cadre de l'espace et du temps, car il s'agit de mesurer une quantité d'événements. Or, l'espace-temps a surgi a posteriori, et il existe de l'ordre. Les lois conduisant à leur émergence n'existent elles mêmes qu'une fois qu'elles opèrent. Donc, leur potentiel à générer des univers doit, lui aussi avoir un début puisqu'il ne peut pas exister une infinité d'univers comme montré avec le théorème du paradoxe ω. Il faut donc qu'il existe une Cause, un Principe, au-delà des limites des lois de la physique, du temps et de l'espace à leur origine.
□ Ce Principe a fait sortir du néant, en un temps bref comme un seul clignement de paupière, l'univers dans son entièreté, depuis sa naissance jusqu'à sa fin, avec tout ce qui y a été réalisé et ce qui doit encore survenir. Il peut faire sortir à tout moment des objets depuis le vide, faire disparaitre quel qu'objet existant, et changer les lois de la physique. Cette description est exactement celle de Dieu.
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[1] Alexander Vilenkin & Masaki Yamada, Tunneling wave function of the universe. (Institute of Cosmology, Department of Physics and Astronomy, Tufts University, Medford, MA 02155, USA. arXiv:1808.02032v2 [gr-qc] 10 Sep 2018.
[2] L. Esnault, E. d'Humières, A. Arefiev, X. Ribeyre, Electron-positron pair production in the collision of real photon beams with wide energy distributions. Subjects : Plasma Physics (physics.plasm-ph) Cite as : arXiv : 2103.09099 [physics.plasm-ph] (or arXiv:2103.09099v1 [physics.plasm-ph] for this version)
[4] J. Schlappa, K. Wohlfeld, […], T. Schmitt. Spin–orbital separation in the quasi-one-dimensional Mott insulator Sr2CuO. Nature volume 485, pages 82–85 (2012).
[7] Alan H. Guth, Vitaly Vanchurin,
Eternal Inflation, Global Time Cutoff Measures, and a Probability Paradox. 32p (2011); p.28 MIT-CTP-4284, SU-ITP-11/36;
arXiv:1108.0665 [hep-th] (or
arXiv:1108.0665v1
[9] Stephen Hawking,
Une brève histoire du temps. EAN: 9782081404342 (2017). Editeur: Flammarion. Collection : Champs. Sciences.
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[10] Juan Maldacena & Leonard Susskind
, Cool horizons for entangled black holes. (2013) 48 pages, 23 figures. v2: references Subjects : High Energy Physics - Theory (hep-th) DOI:
10.1002/prop.201300020 Cite as:
arXiv:1306.0533 [hep-th] (or
arXiv:1306.0533v2 [hep-th] for this version)
[11] B. Hensen, H. Bernien, A.E. Dréau, A. Reiserer, N. Kalb, M.S. Blok, J. Ruitenberg, R.F.L. Vermeulen, R.N. Schouten, C. Abellán, W. Amaya, V. Pruneri, M. W. Mitchell, M. Markham, D.J. Twitchen, D. Elkouss, S. Wehner, T.H. Taminiau, R. Hanson,
Experimental loophole-free violation of a Bell inequality using entangled electron spins separated by 1.3 km. Nature 526, 682-686 (2015)
DOI:10.1038/nature1575910.4121/uuid:6e19e9b2-4a2d-40b5-8dd3a660bf3c0a31
[12] Comme pour une chance sur deux de piocher un nombre pair (ou impair) dans l'ensemble des entiers naturels ℕ, ma probabilité de me trouver dans un instant stable tendrait à zéro à cause de l'injection des univers stables dans les univers détruits, bifurquant de toutes les façons probables, chaque version, à l'infini un à un, avec une même cardinalité chacune : bijection de chaque version où je suis détruit vers l'instant i. En effet, pour strictement chaque version exacte et ponctuelle d'un univers intelligible, il y aurait une domination des versions jumelles subissant tous les modes de dégénération et de bifurcations théoriquement permises car il n'y a pas de finalité, des chutes d'astéroïdes, explosions de super volcans et cetera destructeurs, ont naturellement lieu, le timing change l'issue de façon totalement indifférente.
[13] Une célèbre réplique de 1927, au Congrès Solvay, qui souligne ce paradoxe.
[17] Conformément au théorème de Bolzano-Weierstrass. Ici, x est le domaine topologique du multivers où naîtraient une infinité d'univers parallèles. Comme prédit par le théorème BVG.
[18] Ce nombre est obtenu en divisant le volume de la partie observable de l'univers en volumes de Planck, multiplié par l'âge de l'univers divisé par le temps de Planck. C'est la limite absolue des constructions potentielles dans ce volume d'espace dans cette limite de temps.
[20] Il est possible d'objecter que pour chaque cas d'un astéroïde percutant la planète de très nombreuses configurations où elle évite la planète devraient exister, ce qui pourrait sembler rendre le cas des collisions marginales. Mais, c'est sans tenir compte dans ce cas, de la probabilité d'un second astéroïde percutant, lui, la planète, où de plusieurs. Ou d'un autre cataclysme faisant le nettoyage au même moment. Puisque toutes ces situations sont de probabilité non nulle. Comme une fois détruite, un retour en arrière est improbable, il n'est pas possible que les configurations stables compensent la domination des cas où tout est détruit.