A. Introduction :
L'idée de vie après la mort est-elle scientifiquement plausible ? Nous acceptons assez spontanément comme scientifiquement non pertinent une telle croyance. Puisqu'il y a déjà l'impossibilité de vérifier une telle croyance, et aussi du fait que l'entropie semble strictement interdire une telle possibilité.
Nous allons montrer que cette croyance est en fait scientifiquement plausible, quoi que nous soyons incapables de confirmer sa réalité de façon rigoureuse.
« Ils tiennent les mêmes propos que les anciens. Ils disent : - Lorsque nous serons morts et que nous serons poussière et ossements, serons-nous vraiment ressuscités ? On nous a promis cela, ainsi qu'à nos ancêtres auparavant; ce ne sont que de vieilles sornettes. »
(Cor. 23,80-83)
B. Le Coran :
(Cor. 39,42) : "Allah reçoit les âmes au moment de leur mort ainsi que celles qui ne meurent pas au cours de leur sommeil. Il retient celles à qui Il a décrété la mort, tandis qu'Il renvoie les autres jusqu'à un terme fixé. Il y a certainement là des preuves pour des gens qui réfléchissent."
D'après la lecture littérale de ce verset, on comprend que la mort serait simplement un état de conscience au delà du sommeil le plus profond. Ce qui semble rejoindre les témoignages d'expérience de mort imminente (E.M.I.) qui semblent survenir dans un état de conscience non connu.
En effet, une étude sur le sujet d'une grande ampleur portant sur un suivi de quatre ans sur 2.060 patients menée à l'Université de Southampton sous la direction scientifique du docteur Sam Parnia a démontré le sérieux de ces témoignages. D'après les conclusions des chercheurs, il y a bien un état de conscience qui se maintient jusqu'à plusieurs minutes après l'arrêt cardiaque.
Près de 39% des patients ont affirmé se souvenir de ce qui se passait, 46% déclaré avoir ressenti un sentiment de peur ou de persécution. 9 % d'entre eux a témoigné d'une E.M.I., tandis que 2% ont affirmé être sortis de leurs corps, et donné des détails de discours et d'événements ayant eu lieu alors que leur coeur avait cessé de battre.[1]
Sur les quelques dixaines de secondes qui suivent l'arrêt cardiaque jusqu'à l'arrêt cérébral de neuf rats de leur laboratoire, une équipe de chercheurs dirigée par Jimo Borjigin, de l'université du Michigan, a constaté un ralentissement de l'activité électrique du cerveau par électroencéphalographie.
Or, ils ont observé parallèlement à ce silence électrique une augmentation des oscillations gamma associées à un haut degré de conscience, comme celle observée dans le cerveau de moines bouddhistes en état de transe. Ces fréquences cérébrales marquent l'existence des moments marqués par une acuité et une sensibilité visuelle accrues. Cette expérience montre également de façon convainquante que le cerveau dispose d'une aptitude à atteindre un niveau de conscience élevé alors même que l'activité électrique du cerveau cesse.
En effet, une étude sur le sujet d'une grande ampleur portant sur un suivi de quatre ans sur 2.060 patients menée à l'Université de Southampton sous la direction scientifique du docteur Sam Parnia a démontré le sérieux de ces témoignages. D'après les conclusions des chercheurs, il y a bien un état de conscience qui se maintient jusqu'à plusieurs minutes après l'arrêt cardiaque.
Près de 39% des patients ont affirmé se souvenir de ce qui se passait, 46% déclaré avoir ressenti un sentiment de peur ou de persécution. 9 % d'entre eux a témoigné d'une E.M.I., tandis que 2% ont affirmé être sortis de leurs corps, et donné des détails de discours et d'événements ayant eu lieu alors que leur coeur avait cessé de battre.[1]
Sur les quelques dixaines de secondes qui suivent l'arrêt cardiaque jusqu'à l'arrêt cérébral de neuf rats de leur laboratoire, une équipe de chercheurs dirigée par Jimo Borjigin, de l'université du Michigan, a constaté un ralentissement de l'activité électrique du cerveau par électroencéphalographie.
Or, ils ont observé parallèlement à ce silence électrique une augmentation des oscillations gamma associées à un haut degré de conscience, comme celle observée dans le cerveau de moines bouddhistes en état de transe. Ces fréquences cérébrales marquent l'existence des moments marqués par une acuité et une sensibilité visuelle accrues. Cette expérience montre également de façon convainquante que le cerveau dispose d'une aptitude à atteindre un niveau de conscience élevé alors même que l'activité électrique du cerveau cesse.
Des sépultures humaines retrouvées à Qazfeh (90.000 BP) enterrées en position foetale, comme pour une nouvelle naissance, dont certains avec des objets témoignent d'une croyance en un réveil ultérieur dès l'apparition de l'homme moderne.
La croyance en la vie après la mort peut s'expliquer d'un point de vue anthropologique par ces EMI. En effet, dès l'apparition de l'homme moderne, des rites funéraires témoignent d'une telle croyance. Les morts étaient enterrés avec des armes, des ustensiles pour manger et cetera dès le paléolithique. Les plus anciennes traces écrites en hiéroglyphes comme en cunéiforme témoignent de cette croyance. Le fammeux livre des morts d'Ani est nommé : "Livre pour sortir des ténèbres à la lumière", évoquant cette lumière que les individus ayant vécus des EMI disent avoir vu.
B-1. Conscience et Théorie de la Connaissance :
(Cor.2:29:31) : "Les Anges dirent : 'Vas-tu mettre sur la (Terre) un être qui y fera le mal et répandra le sang ? Alors que nous, nous proclamons ta pureté avec ta Louange, et nous te glorifions ? ' Dieu répondit : 'Je sais ce que vous ne savez pas'. Et Il enseigna à Adam les noms de toutes les choses."
L'existence de la conscience suggère la nécessité de propriétés non linéaires du cerveau. Ainsi, les débats sur la nature-même de la faculté de connaissance suggère une capacité encore non cernée du cerveau. Comment savons-nous par exemple reconnaître un humain ? Lorsque nous cherchons à classifier les êtres par catégories nous nous rendons compte de l'impossibilité de fixer une limite claire définissant un être quelconque. Comment définir l'homme ? Si nous nous bornons à l'aspect, alors une image ou une sculpture entre dans cette catégorie. Si nous le définissons par la vie, alors un mort n'est pas un homme. Si nous le définissons par la raison, un fou n'est pas humain... Or, nous savons ce qu'est un homme.
De même, les émotions, les sensations physiques et psychiques, les notions du bien ou du mal, suggèrent un événement d'une extrême sophistication se produisant en nous. Il y a donc des propriétés apparemment insondables de notre conscience qui poussent à admettre la pertinence des EMI et de la réalité d'une vie après la mort.
B-1. L'Hypothèse des Propriétés Quantiques du Cerveau :
(Cor.17:85) : "Ils t'interrogent au sujet de l'âme, -Dis: « L'âme relève de l'Ordre de mon Seigneur. » Et on ne vous a donné que peu de connaissance."
Plusieurs scientifiques de renommée ont soutenu que la conscience pourrait émerger par des processus quantiques, citons Bohr, Bohm, Penrose, Hamerhoff, parmi une longue liste. Herbert Fröhlich a soutenu que des molécules entières peuvent osciller de façon synchrone, et a soutenu la thèse appuyée par les expériences autours des condensats dits de Fröhlich.[2]
Si le cerveau a des propriétés quantiques, il devient possible que les témoignages d'Expériences de Mort Imminente soient la conséquence d'un état de conscience inconnu, où le cerveau parvient, sur un lapse de temps peut-être infinitésimal avant l'arrêt du cerveau, à s'affranchir de la dimension temps, sans violer la Relativité Générale ou la Mécanique Quantique.
Ci-dessus une représenation d'un condensat de Bose-Einstein, prouvant que la mécanique quantique peut agir à l'échelle macroscropique.
Si le cerveau a des propriétés quantiques, il devient possible que les témoignages d'Expériences de Mort Imminente soient la conséquence d'un état de conscience inconnu, où le cerveau parvient, sur un lapse de temps peut-être infinitésimal avant l'arrêt du cerveau, à s'affranchir de la dimension temps, sans violer la Relativité Générale ou la Mécanique Quantique.
En effet, si le cerveau est capable de fonctionner comme un calculateur quantique [3], il devient de fait permis de soutenir en conformité avec la physique théorique qu'il génère une simulation puissante d'un Univers entier qui se construise suivant une topologie telle qu'il soit potentiellement infini même ayant une borne.
Par ailleurs, comme en M.Q. l'espace est non local, tous les morts peuvent participer à cette simulation et rejoindre les ancêtres au moment de la mort, tel que décrit par certaines personnes ayant vécu une E.M.I..
B-3. La Puissance Théorique d'un Calculateur Quantique :
La puissance de calcul théorique d’un ordinateur quantique double à chaque fois qu’on lui adjoint un qubit. Avec dix qubits, on a 1024 états superposables, et avec n qubits, 2n états superposables. Avec 300 qubits, on atteint une puissance de calcul équivalente au nombre d'atomes de notre Univers observable par seconde.
Ci-dessous une simulation de notre Univers sur quelques minutes dans un supercalculateur conventionnel.
Ci-dessous une simulation de notre Univers sur quelques minutes dans un supercalculateur conventionnel.
B-4. Un Univers Simulé Potentiellement Éternel :
Si un Univers suffisamment grand est simulé, avec une topologie telle qu'il soit infini et toplogiquement fermé -en sorte que nous oubliions le point de départ une infinité de fois avant de revenir au point de départ-, théoriquement, un tel Univers n'aura de limite que celles de notre imagination.
Ci-dessus un exemple d'objet théorique dont l'intérieur et l'extérieur sont un : le vase de Klein.
L'anesthésiologiste américain Stuart Hameroff soutient que la conscience émergerait de la cohérence quantique au niveau des microtubules.
B-5. Entropie Tendant vers Zéro en l'infini :
Une autre interrogation scientifique est la question de l'émergence d'un Univers éternel, en vertu des lois de la thermodynamique. En effet, est-il scientifiquement plausible de concevoir l'existence d'un Univers sans fin ? Ici aussi, la réponse est que cela est mathématiquement possible. En effet, si notre cerveau peut en théorie entrer au moment de la mort dans un Univers parallèle qu'il simulera ainsi que l'ensemble des êtres décédés au moment de leur mort, qui possède même des lois rigoureuses répondant à une stabilité potentiellement supérieure à celles de cet Univers présent, un tel Univers ne créerait-il pas ainsi, même simulé un paradoxe scientifique conduisant à devoir se dégrader avec le temps ?
En fait si un tel Univers a un taux d'entropie extrêmement faible dégressant asymtotiquement vers zéro sans jamais l'atteindre alors on pourra se retrouver comme annoncé par les livres des religions abrahamiques dans un Univers éternel, ou plus exactement : qui continue indéfiniment.
Si on se trouve dans un Univers dont le taux d'entropie est très faible et tend vers zéro en l'infini, alors un tel Univers subsistera indéfiniment en conformité aux lois de la thermodynamique.
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[3] Non-classicality of the molecular vibrations assisting exciton energy transfer at room temperature, Edward J. O’Reilly1, & Alexandra Olaya-Castro1. (Nature, Volume: 5, Article number: 3012 doi : 10.1038/ncomms4012Received 02 April 2013 Accepted 25 November 2013 Published 09 January 2014)
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